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Annie, sans les sucettes...
Pour l'Atelier d'Ecriture chez Ghislaine
Un texte avec 8 mots en imposé...Annie, sans les sucettes...
Annie léchait juste la vitrine
Par habitude...
« A l'Abeille »
On vendait des bonbons,
Ah que choisir...
P'tit bonheur
A un franc
Pour ses camarades d'enfance...A aucun moment
Annie n'y entrait,
Sans le sou
On ne fait que regarder,
Garder le pavé... !Quitter sa condition inhumaine
Annie en rêvait, mon dieu,
Ressembler aux autres
Sembler en être, non, en être !!
S'acheter une ou deux sucettes
Ou mistral gagnant...
Mais son père, malade, n'était pas prêt
A retrouver un autre travail, pulmonaire...
La mine
Ca vous tue un homme
A p'tit feu...jill bill
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Commentaires
Bonjour Jill,
Oh oui, la mine, ça vous tue un homme, comme tu dis. J'ai regardé, avec beaucoup d'émotion, cette semaine à la télé, "les gueules noires", ce documentaire sur l'histoire des mineurs de fond, en France (mais peu importe où, la mine, c'était dur !).
Quant au défi, j'ai vu cette liste de mots chez Ghislaine, pour le moment, l'inspiration ne m'est pas venue encore, mais tu m'épates de nous avoir entraînés sur cette histoire-là, comme quoi, on peut tous avoir les mêmes mots imposés, on en fera tous un truc très particulier, c'est quand même beau, l'inspiration. Beau, et intriguant.
Bises.
FP
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Vendredi 3 Février 2017 à 17:06
Bonjour Fabrice, ah moi j'ai loupé ça et pourtant j'achète un programme télé toutes les semaines... et nous avons eu nos mines de charbon aussi ! Avec les mots en imposé c'est moins simple que d'écrire en liberté c'est sûr, je pose le premier mot ensuite l'histoire voit son cheminement... et il faut conclure ! Oui la muse comme tu dis est différente chez chaque plume... tant mieux aussi ! Merci, bises
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Bonsoir JILL
merci de ce beau Poème avec des phrases touchantes toute même ceci me rappelle en tant enfant nous mes Parents ne pouvaient pas acheter des choses que nous avions envi mon frère et moi et en douce maman nous donnait une petite piece que nous allions chercher un caramel ou un caramba et nous étions contents tous les deux et oui comme les vêtements maman n étaient pas couturière car sa mère étant fleurisse a la sortie du Métro cela date donc elle nous faisait parfois elle même quelques vêtements ou tricotait tu vois mais nous étions heureux là les enfants on tout et ne sont jamais contents c est sur l avenir merci encore ces Phrases comme tu sais les faire bonne soirée bisous dann
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Jeudi 2 Février 2017 à 22:46
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Avons connu çà étant jeune : on regardait souvent la vitrine mais ... bien que nous n'étions pas malheureux car nous avions le "nécessaire" mais les petits plaisirs ce n'était pas à la mode comme l'on dit, famille de mineur on garde malgré tout de bons souvenirs !!
Ton texte me remémore ces moments , nostalgie !!
Bisous et bonne chandeleur Jill !
Nicole
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Jeudi 2 Février 2017 à 16:56
On allait à l'essentiel Nicole, point de superflu comme de nos jours... qu'on en est pas plus heureux, car jamais plus content !!! Je me souviens de la première télé couleur chez le marchand de postes, 69, la population agglutinée devant la vitrine... encore au noir et blanc... on savait s'émerveiller n'empêche même sans le sou... Merci à toi, de même, bises
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Bravo Jill un texte qui vient à point après le documentaire de mardi sur les mineurs . Il y en a eu quelques unes aussi des "Annie" dans notre région , à la mine c'est la mort qu'on côtoyait le plus souvent mais beaucoup de mineurs y sont encore attachées à cet univers .
Bonne fin de journée
Bisous
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Jeudi 2 Février 2017 à 16:59
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Ton poème est très émouvant. Le travail à la mine était sans pitié pour les poumons et fort mal payé... La sucette n'était qu'une illusion pour les Annie !
GROS BECS m'tiote Jill !
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Jeudi 2 Février 2017 à 13:51
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43mamazertyJeudi 2 Février 2017 à 13:00la marchande était juste à côté de chez nous et sa fille dans ma classe, je crois bien, mais il aurait fallu voir la tête de ma mère si on lui avait appris qu'on avait de l'argent à y dépenser!!!!on faisait comme ta petite, on regardait d e loin ou on entrait en accompagnant quelqu'une et espèrant qu'elle serait partageuse!!!!
la chanson de France Gall me fait sourire, je me rappelle avoir failli me manger une torgnole pour l'avoir chantée en famille, LOL, vraiment est c e qu'à 10 ans,surtout à notre époque prude, une sucette à l'anis était autre chose qu'une sucette qu'on lèche....??????et il parait que me^me la blonde interprète n'avait pas compris le double sens!!!!alors.....
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Jeudi 2 Février 2017 à 13:06
L'Abeille a vraiment existé chez moi... Je n'avais pas d'argent de poche gamine, certaines oui, alors... comme Annie, j'attendais dehors... et si une bonne copine partageuse... Il me fallait plusieurs dimanches en gardant l'argent de la quête, faire semblant de mettre son sou à la quête pour m'acheter ce mistral gagnant... Dur dur tout de même à notre époque la mentalité des mères de famille... Un bonbon de temps en temps hein ! Bref.... Les sucettes à l'anis de France, m'a fallut un bout de temps avant de comprendre.... naïve jeune fille va, même France !!!!!!!!!!!
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Il n'y a plus de mines, plus de mistral gagnant non plus, du moins je crois, mais il y a encore des enfants qui ne peuvent que dévorer des yeux les sucreries qui aujourd'hui sont à portée de mains,
les années passent mais la misère reste, desolant
merci pour ce partage
douce nuit
Mandrine
Ah les petites boutiques à bonbons dans le genre n'existent plus... et comme vous dites, la misère il y a eu et il y aura encore tant que... merci, douce nuit, jill