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Ces dames de la chose...
Ces dames de la chose...
Dans une ruelle d'Anvers
C'est là l'endroit
Des torrides vitrines,
Marie, Madeleine et les autres
Font commerce
De leurs charmes,
Plus vieux métier du monde...
Blonde, rousse ou brune
Assise sagement, nue,
Voire contorsionniste
Histoire d'exciter le bonhomme
Elle s'expose
Se consomme chaude sur place
Avec la bouche, les doigts
Comme un cornet de frites...
Un habitué, ou pas... Elle ferme tentures
Et les yeux sur ses façons,
Payée pour faire la chose
Sans amour,
Lui jette encore la pierre
La brave épouse irréprochable,
La cocue, qui ne le sait pas...jill bill
Pour l'Herbier de Poésies à voir chez Adamante
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Commentaires
82florenceMercredi 13 Janvier 2016 à 09:15Bonjour Jill... Ah, vu de France, ces poupées vivantes en vitrine, qui se consomment chaudes, sur place, ça surprend toujours. Mais bon, tant que la cocue ne le sait pas, pas de risque pour personne...
Bon mercredi, Jill ! Et que Baptiste soit bien honoré ! Bises.
FP
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Mercredi 13 Janvier 2016 à 08:25
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Bonsoir Jill,
Beaucoup de ces femmes n'ont pas choisi de gaieté de coeur ce "métier" là. Elles sont plus à plaindre qu'à blamer.
J'ai bien aimé ton texte.
Bises
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Mardi 12 Janvier 2016 à 22:51
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Une rue autrefois fort célèbre pour ce commerce à Brest la rue de Siam...
pour garder son mari
ne pas hésiter être à la cuisine et à la chambre...
(suivant la nature du bonhomme et lui ôter tout argent de poche)
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Mardi 12 Janvier 2016 à 20:02
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75Danielle1943Mardi 12 Janvier 2016 à 18:17BONJOUR JILL merci de ce très beau Poème c est sur que le respect pour ces Dames et oui Malheureusement parfois elles ont obliger et d autres pas mais c est ainsi depuis des Générations je te souhaite une excellente soirée bisous et j essaye de passer quand j ai quelques tant et avec un plaisir bisous Danielle
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Mardi 12 Janvier 2016 à 18:54
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dans ma tête la prostitution "libre" c'est Amsterdam et Anvers les diamants....Alors "l'anvers "du décor....du luxe au lucre....curieuses parallèles.....j'ignorais qu'en Belgique c'était autorisé....je n'arrive pas à me faire une idée définitive sur ce commerce où souvent ni la femme ni l'homme n'en sortent grandis...mais.....nécessités font lois....
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Mardi 12 Janvier 2016 à 17:02
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On se rue dans cette rue d'Anvers...envers et qu'on te retrousse...
les maris infidèles faisant fi d'elles....
Pendant qu'au foyer, les épouses époussètent
C'est ce qu'on appelle faire bon ménage!
Gros câlinsss!!!
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Mardi 12 Janvier 2016 à 14:09
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Génial! ah oui! vraiment. La cocue qui le sait pas... la salope mal baisée qui lui jette la pierre... et la FEMME qui donne son corps, ses caresses, sans amour... ah! cruelle... vie? C'est pas une vie! A bas la prostitution! Parfaitement!
BOnne journée chère Jill,
Gisèle
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Mardi 12 Janvier 2016 à 14:07
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Des mots pudiques et respectueux pour ces femmes qui répondent aux besoins des hommes pôvres en amour. Ce qui me choque le plus ce sont les proxénètes qui profitent de cette misère. L'oeuvre que tu présentes et qui illustre tes mots est superbe.
Bisous Jill
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Mardi 12 Janvier 2016 à 12:39
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dans les vitrines, ça vous a un petit air vaguement littéraire "comme à Ostende", mais le sordide ce sont ces camionnettes lépreuses sur les bas côtés autour des villes, tristes besoins, tristes humains
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Mardi 12 Janvier 2016 à 12:37
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Bonjour,
Quelque chose me turlupine.
Pourquoi sont-ce les femmes qui ont "inventé" ce "métier" ?
Bisous interrogateurs
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Mardi 12 Janvier 2016 à 12:31
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52florenceMardi 12 Janvier 2016 à 08:16Florence - Testé pour vous
Bonjour...Le commerce du corps, qui sera encore et encore, toujours...et cette femme cocue qui crie au scandale...si elle savait ! Mais peut-être que son mari aussi crie au scandale à tous vents et se protège de la pluie, va chercher la chaleur auprès des dames offertes :-)
Je te souhaite une excellente journée, à très bientôt...et bravo, encore une fois :-)
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Mardi 12 Janvier 2016 à 08:44
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Bonjour JB dans ma jeunesse j ' étais coiffeuse et je travaillait place Clichy à deux pas de Pigalle , elles étaient ma clientèle quotidienne ,généreuses tant au niveau pourboire que cœur , merci de ce beau partage bises
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Mardi 12 Janvier 2016 à 08:42
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En France tout se passe sous le manteau...
Par contre à quelques kilomètres de chez moi en Espagne , c'est le grand étalage....
Joliment écrit
Douce journée Jill bill
Bisous
timilo
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Mardi 12 Janvier 2016 à 06:47
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La narration colle bien au métier le plus vieux du monde pour assouvir les instincts bestiaux de certains hommes
Dernièrement la reine est partie au boulevard des allongées
Bonne journée Fabiennne
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Mardi 12 Janvier 2016 à 06:46
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Ce tableau t'a bien inspiré. bises
Merci Fabienne bises de jill