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Comme la femme de Jacques...
Comme la femme de Jacques...
Il a mis son café
Dans un bol,
J'ai mis le lait
Dans son bol de café...
Il a mis, un, deux sucres
Dans son café au lait,
Avec une cuillère
Il a touillé,
Machinalement
En lisant son journal...Il a bu son café,
Sans rien manger,
J'ai soupiré, débarrassé...Puis il a allumé
Une Gitane
A tiré dessus
Deux, trois bouffées...
L'a écrasée
Dans le cendrier
Puis s'est levé
En levant le regard
Sur la comtoise,
Même tique chaque matin...Il a mis son imper
Pris son parapluie
Dehors, il pleuvait
Il a caressé le chat,
Et il est sorti
Sans même mot dire
Sans me voir...Et moi,
J'ai pris mon mouchoir
Et j'ai chialé,
Comme d'habitude
Comme la femme de Jacques...jill bill
Avec l'aimable participation de monsieur Prévert, déjeuner du matin...
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Commentaires
65emmaJeudi 24 Août 2017 à 10:20"Jacques a dit" Jill aussi, pas bien gai.. Mais bon, l'amour passionnel dure 3 ans, dit-on, ensuite on s'arrange avec "ces jours, dits heureux, qui coulent ignorés dans l'obscurité des soins domestiques, et qui ne laissent à l'homme ni l'envie de perdre ni de recommencer la vie." ( Châteaubriand)
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Jeudi 24 Août 2017 à 10:43
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Il y a des matins comme ça... mais j'espère que ce n'est pas tout le temps.
Prévert n'était pas loin, c'est vrai, mais tu y as mis ta propre patte, et j'aime beaucoup.
Bises et douce soirée jill.
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Mercredi 23 Août 2017 à 19:58
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Quel bel écrit façon Prévert ! L'indifférence est terrible... mieux vaut vivre séparément.
GROS BECS mouillés m'tiote Jill !-
Lundi 21 Août 2017 à 16:33
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quand la vie à deux, ce n'est plus que deux vies parallèles...on arrête d e croire en l'impossible ,on arrête de pleurer et on prend une décision, unilatéralement ou pas...j'aime ton poème miroir de celui de Prévert, ils disent en quelques mots ce qui tiendrait dans un roman...le roman de la vie
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Lundi 21 Août 2017 à 10:12
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Ce sont les gestes, les habitudes qui font parfois les apparences
Les apparences sont aussi hélas bien trompeuses
Trompeuses aussi les papouilles
Papouilles parfois suivies d'infidélités
Donc le silence ne vaut-il pas son pesant d'or
Bonne journée
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Lundi 21 Août 2017 à 09:17
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triste histoire mais réalité dans pas mal de foyers--
se parler au lieu de pleurer ---
enfin s'il n'est pas alcoolique !
je ne referai pas le monde---
bisous et belle journée--
Lundi 21 Août 2017 à 09:15
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C'est terrible lorsque l'on se sent ainsi invisible, inexistante.... J'ai aimé ton poème. Mes petites filles sont parties en vacances avec leurs parents. Ce furent 3 semaines de bonheur. Je suis un peu fatiguée et il faut remettre la maison en état, finir nos travaux de peinture des volets. Je prolonge ma pause visite blog jusqu'à fin août. Merci de ta fidélité en mon absence. Bisous
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Lundi 21 Août 2017 à 07:46
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Bonjour ma petite Jill...Ça c'est quelque choses que je ne supporterais pas !
Je prends le temps de venir te faire un ti coucou et t'offrir toute mon amitié en cette journée qui s’annonce plutôt ensoleillée..il est tombé quelques gouttes cette nuit
Je te souhaite un magnifique lundi…Gros bisous ma douce
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Lundi 21 Août 2017 à 07:23
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Terrible...
La visualisation sans concessions des habitudes, non pas les petites habitudes bien sympathiques qui rythment la vie, non, les enfers quotidiens qui épuisent la vitalité de nombreuses personnes, l'amour enfui, la résignation limite terrifiante et le chagrin...
Brillant et glaçant!
Un grand bravo et de gros bisous avec un chaleureux merci pour tes visites sur mon blog. C'est la galère ces histoires de newsletters, ça donne envie de poser son stylo et puis non on ne le pose pas, on continue
Belle semaine pour toi, et dire que Août est déjà en train de filer...
Papouilles!
Cendrine
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Lundi 21 Août 2017 à 05:14
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Bonjour Jill il n'est pas bien ce Jacques http://mr-he4.vefblog.net tu as raison un art Bonne journée Avec amitiés René de Chine-
Lundi 21 Août 2017 à 01:13
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J'ai bien aimé ce texte à la Prévert qui en dit long sur la solitude de cette femme! Chloé
Merci Chloé...