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Découragement...
Découragement...Découragement
Face à son devenir
Haute la barre apparemment
Pour y parvenir...
Caprice avait dit mère
Capricieuse avait dit père...Elle soupirait
Assise nez en l'air
Se confiant à son ours Toto
On attendait d'elle, pauvrette,
Un médecin, mieux un chirurgien
Une brillante avocate
Voire une artiste de renom...
On lui avait choisi son rôle
Quel poids sur ses jeunes épaules,
Envie de crier ben « NON »
D'être un clown au nez écarlate
Juste une fille bien
Bien dans sa peau, même vendeuse d'allumettes,
Mais on avait décidé dans son dos
Assise nez en l'air
Elle en soupirait...Alice !! Que fais-tu encore
Cesse de rêvasser,
C'est l'heure de ta leçon de piano... !
Alice, mal dans son corps
Cinq ans à tout casser
Juste envie de pleurer, fortissimo...jill bill
Lucie de Barbuat et Simon de Brodbeck
Pour un défi/jeu chez Miletune
Illustration et mot en imposé
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Commentaires
C'est un poème magnifique, même si immensément triste.
On ne devrait jamais imposer aux enfants nos propres rêves...
En tout cas, merci pour l'émotion ressentie en te lisant.
Très belle participation, jill. Bisous.
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Lundi 18 Janvier 2016 à 23:15
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Beau et profond, pauvre enfant, heureusement qu'il y a son ours Toto, bravo, Jill. On lui souhaite dans quelques années de se rebeller et manifester sa propre volonté. Bizzz.
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Lundi 11 Janvier 2016 à 00:02
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93Danielle1943Samedi 9 Janvier 2016 à 22:20Bonsoir JILL
vraiment il est beau ton Poème mais triste pour cette enfant qui vient dans la vie et n est pas aimer c est vrai que dans la vie il y en à beaucoup ainsi j ai vraiment apprécier toute même super Jill comment tu écris merci de ce partage je te souhaite une excellente soirée et profite ainsi ce Dimanche pour Demain Amitié à ta Famille bisous Danielle
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Samedi 9 Janvier 2016 à 23:15
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Une poésie touchante , celle d'une enfant dont on envisage l'avenir qui ne fait pas partie de ses rêves . Quel dommage . Pauvre petite repliée sur elle-même dans son chagrin. Pourquoi faire souffrir un enfant en lui imposant ce qu'on n'a pas pu réussir dans la vie...
Je t'embrasse ma tite Jill . As-tu bien commencé l'année?
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Samedi 9 Janvier 2016 à 23:13
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pauvre petite chérie.... Zh! cela m'est insupportable, intolérable ce découragement... barre trop haute? Elle n'est jamais trop haute! La petite Mimi en haut des marches me plaît beaucoup, j'ai envie de la prendre dans mes bras, oui!
Bonne soirée,
Gisèle
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Samedi 9 Janvier 2016 à 23:11
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La barre peut etre bien trop haute pour de frêles épaules , pas facile de satisfaire ses parents dans ces conditions . Il faut savoir rester à l'écoute de ce qu'ils aiment , argumenter certes mais ne jamais imposer . Pauvre Alice
Bonne soirée Jill
Bisous
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Samedi 9 Janvier 2016 à 20:20
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Bonsoir Jill bill,
Il est important d'être à l'écoute de ses enfants. Ce que nous voulons n'est pas forcément bien pour eux. Laissons les suivre leur voie intérieure si nous voulons les voir un jour s'épanouir sereinement. La route est si longue lorsque nous ne suivons pas le chemin de notre coeur. Bisous et doux week-end.
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Samedi 9 Janvier 2016 à 18:32
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Il fut un temps où les parents "ouvriers" rêvait d'un avenir
" mieux que ce qu'ils avaient vécu"... mais moi je rêvais
J'avais écris un jour: http://tootsie.skynetblogs.be/archive/2011/09/24/a-mes-petits-enfants.html#comments
Il y a si longtemps de cela
Au bord de la Seine
Assise sur une branche du vieux saule de la prairie
les jambes pendantes au dessus des vaches
enfant, je rêvais d'infinis paysages,
d'années où les froids hivers seraient bannis
pour que la douce musique du vent dans les feuilles
fredonnent à chaque instant une gaie ritournelle...
en levant les yeux vers le ciel,
je ne voyais pas que les heures défilaient doucement comme les nuages parfumés des contes de fées...
Ignorante du cruel maléfice du monde, je restais là, ma pensée faisant des pirouettes dans l'espace,
mon tablier rose devenait robe de princesse et mes galoches, souliers de satin
jusqu'au moment où le fermier entrait dans le clos pour mener son troupeau à l'abreuvoir
et brisait mes rêves de sa grosse voix:
"-Encore là, tu as vu l'heure?? Ta mère doit t'attendre pour la soupe"
Solitaire? mais j'étais tellement bien ainsi dans cet univers magique peuplé de fleurs, de fruits, d'animaux et d'êtres sans nom...
Je ne pensais pas à grandir!!
D'abord, grandir, avoir un bon métier, travailler, vieillir, mourir quand on a 10 ans, c'est tellement invraisemblable!!Et l'avenir est devenu ce qu'il me réservait:
une vie tranquille sans grandes et exaltantes aventures exaltantes dangereuses...-
Samedi 9 Janvier 2016 à 16:13
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80EglantineSamedi 9 Janvier 2016 à 15:31il a bien des parents qui revent pour leurs enfants et du coup deviennent de véritables tyrans !
Bourreaux d'enfants !
bon we
bisous en plusieurs exemplaires
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Samedi 9 Janvier 2016 à 15:36
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77memeyoyoSamedi 9 Janvier 2016 à 13:5673emmaSamedi 9 Janvier 2016 à 10:38des parents qui veulent vivre par enfant interposé une vie qu'ils ont peut être ratée...ou une vie qui correspond à LEURS souhaits à eux, question de standing, d'étiquette, mais aussi,parce qu'ils espèrent de beaux jours sans souci pécuniaire pour leur progéniture....j'espère qu'elle se rebellera....5 ans c'est encore trop tôt pour, mais j'ai bon espoir dans 10 ans....
Bon week end Fabienne!Me suis levée assez tard dans une chambre baignée de soleil,nous voila déjà en été!que les saisons passent vite!
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Samedi 9 Janvier 2016 à 11:27
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Oui c'est vrai ! On rêve tous pour nos enfants d'un destin fabuleux ! Quelques fois le rêve est réalisé au -delà de ce qu'on imagine, quelques fois moins bien mais le principal est qu'ils soient bien dans leur peau ! Beau texte .... Bon WE Jill avec des bisous
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Samedi 9 Janvier 2016 à 11:25
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Bonjour Jill,
Ton texte me ramène à des décennies en arrière. Une cousine connut le même destin dirais-je, elle n'aimait pas le piano, mais il fallait qu'elle en joue tout de même et prendre des leçons l'ennuyait considérablement, elle devait se faire violence, mais les visées de ses parents (de sa mère surtout) étant hautes, après les leçons de piano, elle la poussa vers la médecine et elle devint médecin comme cette dernière le désirait.
Bises
Belle journée
Dominique
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Samedi 9 Janvier 2016 à 10:12
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on n'a pas idée de déposer un titre comme ça dans les boites à lettres ... j'en suis presque soulagée que ce soit la pauvrette et pas toi !!
en attendant bravo ! tu as réussi à mettre autant de puissance dans tes mots que dans la photo.. et ce n'était pas gagné, quelle photo !
bises-
Samedi 9 Janvier 2016 à 09:07
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62florenceSamedi 9 Janvier 2016 à 08:39Florence - Testé pour vous
Bonjour...trop petite pour tourner les talons...obligée d'obéïr...mais un jour peut-être qu'elle pourra n'en faire qu'à sa tête et leur prouvera ainsi que c'est elle qui décide de sa vie...un jour peut-être ! :-)
C'est génial comme à partir d'une photo tu inventes une vie, une situation...que d'imagination :-) A très très bientôt et passe une bonne journée
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Samedi 9 Janvier 2016 à 09:03
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Bonjour Jill... Les parents veulent le bien de leur enfant. Parfois, aussi, ils croient lui faire du bien, mais ne font que reporter sur lui ce qu'ils ont loupé eux-mêmes, ou ce dont on les a privés, en oubliant, hélas, que l'enfant est un autre être, à part entière, qui a d'autres aspirations, d'autres ambitions que de suivre une voie toute tracée... Et cela, hélas, arrive bien trop souvent.
Belle journée. Bises.
FP
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Samedi 9 Janvier 2016 à 07:12
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Hélas souvent certains parents rêvent de ce qu'ils n'ont pas été capables de faire
Forcer , forcer un destin mène à des souffrances
C'est bien de motiver mais savoir doser c'est encore mieux
La spirale de la souffrance se lit sur ton estampe
Bonne journée en ce samedi qui se réveille doucement dans le brouillard chez moi
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Samedi 9 Janvier 2016 à 06:51
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Bonjour Jill,
Que ce doit être difficile à vivre toutes ces contraintes lorsqu'on est un enfant. Il y a un temps pour apprendre et un temps pour jouer à vivre son âge. Pauvre petite fille.
Bravo Jill. Tu as bien relevé ce défi. L'ambiance de ce beau tableau est angoissante. Ton histoire s'y glisse parfaitement
Bises
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Samedi 9 Janvier 2016 à 06:49
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Trop d'enfants subissent la pression des parents qui rêvent qu'ils réalisent ce qu'ils n'ont pas pu faire. Laissons-les respirer et faire leur bout de chemin en toute quiétude. Pas facile mais faisable dans l'intérêt même de ses tendres têtes.
Bisous et bon week-end Jill. Bisous
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Samedi 9 Janvier 2016 à 06:47
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quel poids sur les épaules des enfants. tout est dit, merveilleusement. La gravité aussi va bien à ta plume !
(oui je suis très en retard comme tu peux le constater)
Coucou Jeanne, eh oui, mais il y a aussi les parents qui s'en foutent, l'un ou autre pas bon !! Voui je vois ça, pas de souci !