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La couseuse...
La couseuse...
Au service de la noblesse
Une madame la comtesse
Emmanuelle coud du matin au soir
Même au bougeoir
Quand trop peu de lumière,
Sa longue crinière
A peine peignée
Elle pédale dès potron-minet
Sur sa machine à coudre
C'est du sport, coudre, coudre
Et c'est là toute sa vie,
Pas l'temps d'être jazzy
Dans un salon bourgeois
Qui sert du champenois
Et des petits-fours
Où l'on accourt à sa cour...Elle coud
Du frou-frou
Pour la haute
Qui parfois lui saute
Sa p'tite paie d'aiguille
Sous prétexte d'un oubli...Toute affairée
A la robe de mariée
De la fille de la comtesse
Qui épousera une altesse
Demain,
Elle songe un peu au sien
De prince charmant
En manipulant
En virtuose
La viscose...
Mais gros soupir,
Le cœur n'a pas ce qu'il désire...
Telle la môme Piaf chantait
Derrière son comptoir, désenchantée,
J'ai bien trop à faire
Ma mère, ma mère
Pour pouvoir rêver ma foi
A ces choses-là...jill bill
Pour un défi chez Miletune
Illustration et mot en imposé
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Commentaires
La couseuse ou "la dentellière" même poème, même destinée des humbles et même arrogance imbécile des "pourvus". Joli Madame Jill, très très beau votre poème.
Et splendidement illustré! Bonne soirée, Gisèle
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Samedi 23 Avril 2016 à 20:45
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couds-couds Jill,quels beaux tableaux!!!le tien, qui hélas nous raconte un fragment d e vraie vie ,dure et sans merci, au sens propre,et la peinture superbe,si lumineuse, et bien moins angoissante...Bisous et passe un beau dimanche
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Samedi 23 Avril 2016 à 20:07
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Que cela se fasse chez eux ou chez soi, la couture ne rapportait pas vraiment de quoi vivre.
Bises4 bien rafraîchies.
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Samedi 23 Avril 2016 à 16:44
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Ah j'en ai donné deux des machines à coudre à des associations , ma maman et ma grand - mère en possédaient une à pédale et je me souvient bien de les avoir vu pédaler souvent pour sortir de magnifiques vêtements ou nappes coussins et cie .
Jazzy maintenant pédale sur un autre engin , dommage il n'y a pas de création de vêtements à la clé .
Bon samedi
Bisous
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Samedi 23 Avril 2016 à 16:42
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D'antan, ce métier comme tant d'autres d' ailleurs n'était pas facile et peu reconnu .
Mais actuellement, dans d'autres contextes , le travail pénible existe toujours ...!
Ton texte Jill rend hommage indirectement à tous ces exploités .
Sous la grisaille je te souhaite un bon week end Jill!
Bises de chez nous.
Nicole
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Samedi 23 Avril 2016 à 14:36
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Coucou, Jill. La couseuse, comme le film "La liseuse", j'aime bien le titre et la légende réalistico-poétique que tu apportes à ce beau tableau. Bravo, bizzz !
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Samedi 23 Avril 2016 à 11:56
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J'en ai passé des heures à me faire des vêtements sur la singer de ma grand-mère et pour mes filles sur celle que mon papa ma offert pour mes 16 ans qui marche toujours et pique et pique.. j'ai pris une autre direction qui pique mais dans un autre domaine ... Jolie texte Jill-Bill.. J'ai encore les petits une semaine.. Bises de la Bretagne.
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Samedi 23 Avril 2016 à 11:55
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quand je pense que ma mamie paternelle m'a tout appris dans la couture que j'ai fait une formation pendant deux ans dans l'habillement où j'ai obtenu le CAP et BEP,je voulais être styliste à cette époque...
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Samedi 23 Avril 2016 à 10:14
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une très belle histoire , triste réalité d'autrefois-
des heures à se crever les yeux pour une paie de misère-
de nos jours de moins en moins de vraies couturières vu le prix qu'il faut payer-
bravo JB !
bon samedi--
Samedi 23 Avril 2016 à 10:11
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Bonjour Jill, tu as trouvé une superbe illustration à ton texte toujours aussi intéressant
Passe un très bon week end
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Samedi 23 Avril 2016 à 10:10
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Coucou Jill,
Heureusement qu'il en reste des petites mains qui se font de plus en plus rares à notre époque. Jolie composition et un jazzy bien placé. Bravo.
Bises et bon samedi - ZAZA - http://zazarambette.fr
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Samedi 23 Avril 2016 à 09:03
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j ai une machine a coudre
un boulot de titant lol
ici froid en normandie pti bisous gros dodo
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Samedi 23 Avril 2016 à 03:49
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Bonsoir Ma Grande
Question machine à coudre j'en connais un rayon
J'ai la même à pédale qui date du siècle dernier une singer
Ma mère faisait du tricot et à l'occasion cousait également
Si j'ai donner sa machine à tricoter, la machine à coudre je la garde précieusement
Comme dans ton récit elle s'acharnait au travail d'ici qu'elle voyait plus rien
Lancé dans son ouvrage, seule l'obscurité lui donnait le coup de grâce d'arrêter
Sinon je suis sûr qu'elle aurait même passée la nuit
Bonne Soirée Ma Duduche
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Samedi 23 Avril 2016 à 03:48
Bonsoir "Nut".... Pareil chez moi, c'est ma belle-soeur qui a sauté dessus au décès de ma mère, pour en faire une table !!! Exit la machine à coudre dessus... pfffff ! Ma mère n'a jamais voulu d'une électrique... trop attachée à son achat de jeune fille... et comme tu dis côté boulot ! Bonne nuit mon p'tit, merci, signé la duduche !
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Bonsoir Jill... Piaf essuyait les verres au fond du café, la couseuse coud, coud, encore et encore, chacune sa place, chacune a bien trop à faire pour pouvoir rêver, en effet...
Mot imposé : jazzy ! ... Avant même la lecture, je l'ai repéré, comme il est tout noir ! J'ai cru un instant que la couseuse dont tu parlais était...notre amie Gisèle ! hahaha...
BISES
FP
Bonsoir Fabrice... Eh oui l'une et l'autre dans leur "prison" ! Ca aurait pu, un prénom, ou pseudo, mais nan pas ici ! Bonne nuit, bises, JB