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Le répit...
Le répit...
Cheval
Jeté dans la guerre
Tel l'homme
Où exister
N'est plus que survivre,
Périra lui aussi
Sous le feu d'la mitraille...Alors, le temps
D'une courte trêve
Epuisé,
Affalé dans le chaos
Il songe, comme le troufion
Au retour au pays...L'herbe verte
Sous un ciel bleu
La ferme natale
Les sillons à tracer au champ
Même l'hiver y est plus doux
Que le chant des canons...Il rêve,
Tout comme moi le poilu,
Le cheval de guerre...
Il rêve, le saviez-vous
Mon général...jill bill
Oeuvre de Franz MarcPour l'Herbier de Poésie à voir chez Adamante
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Commentaires
55mamazertySamedi 25 Février 2017 à 13:35Mais oui, Jill, pauvre cheval de guerre, terrible et magnifique légende que tu apportes à la toile. Pardon de te rajouter ce qui vient, mais cela n'est pas sans rapport avec ton histoire : Eliane m'a suggéré que pour vendredi 3 mars, nous prenions comme thème de haïkus : les animaux, le salon de l'agriculture. Je l'ai élargi à la cruauté dont l'homme fait preuve parfois et finalement ce sera : Notre rapport aux animaux (ma page d'annonce n'est pas encore faite). Bises, bonne soirée.
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Vendredi 24 Février 2017 à 22:25
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Superbe Jill , un tres bel hommage à tous chevaux chair à canons qui allaient jusqu'aux bouts de leur force pour servir l'homme .
Tu me rappelles ce film que j'ai beaucoup aimé pendant lequel je n'ai pu m'empecher de pleurer et qui retraçait justement la vie de ce cheval de guerre .
Bonne soirée
Bisous
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Vendredi 24 Février 2017 à 20:08
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La guerre Jill quelle terrible chose, et toujours les petits qui paient c'est terrible...Tant de morts pour des planqués ça m'écoeure...Joli texte et bel hommage pour ces hommes.
bisous
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Vendredi 24 Février 2017 à 20:06
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Bonsoir Jill,
Eh oui, pendant les guerres, si l'humain souffre (et pas que celui qui est au front, hélas), l'animal n'est pas en reste. Sauf qu'on ne lui rend jamais hommage, tu l'as fait ! Bravo !
Belle soirée. BISES.
FP
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Vendredi 24 Février 2017 à 20:05
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Bonjour, ça me fait penser à l'excellent film de Steven Spielbert, le cheval de guerre; les chevaux étaient aussi utilisés dans les mines, le cheval, meilleur ami de l'homme? je te souhaite une bonne journée, bisous
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Vendredi 24 Février 2017 à 16:54
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très beau et émouvant- les pauvres oui ! pas toujours à la noce-
on les oublie trop souvent-
bravo !! madame JB !Joli texte, émouvant et oui combien d'hommes et de bêtes sont devenus chair à canon?
Quelle connerie la guerre,
Qu'es tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu, d'acier , de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort, disparu ou bien encore vivant...
Barbara de Jacques Prévert
bisous
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Vendredi 24 Février 2017 à 14:01
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Ton texte est à la hauteur de cette oeuvre que je trouve très jolie.
Triste sort pour ce cheval, obligé de suivre son maître - coûte que coûte !!
gros bisous
cricket
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Vendredi 24 Février 2017 à 13:59
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Je viens de te lire chez Ada et je te relis avec autant d'émotion.
Je n'avais même pas encore vu le tableau. Si j'avais écrit je t'aurais rejoint mais en allant encore plus loin puisque le tableau m'a fait penser à Rimbaud et son Dormeur du Val.
Crois-tu que nous soyons imprégnées à ce point par tout ce qui se passe en ce moment.
Bonne journée Jill
Bises4
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Vendredi 24 Février 2017 à 11:25
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un beau texte Jill pour cette peinture pleine de couleur et de repos mais qui t'a renvoyé comme moi à l'utilisation de ces bêtes par la guerre.