Le jeu du texte à huit trous...
LE VILLAGEOIS ET LE SERPENT Jean de la Fontaine
Esope conte qu'un Manant,
GRACIEUX autant que peu sage,
Un jour d'hiver se promenant
A l'entour de son héritage,
Aperçut un Serpent sur la neige étendu,
Transi, gelé, ANKYLOSE , immobile rendu,
N'ayant pas à vivre un quart d'heure.
Le Villageois le prend, l'emporte en sa demeure;
Et, sans considérer quel sera le loyer
D'une action de ce mérite,
Il l'étend le long du foyer,
Le réchauffe, le ressuscite.
L'EUNECTE engourdi sent à peine le chaud,
Que l'APLOMB lui revient avec la colère.
Il lève un peu la tête et puis siffle aussitôt,
Puis fait un long REFLUX , puis tâche à faire un saut
Contre son bienfaiteur, son sauveur, et son père.
Ingrat, dit le Manant, voilà donc mon salaire ?
Tu mourras. A ces mots, plein d'un juste courroux,
Il vous LEVE sa cognée, il vous tranche la bête;
Il fait trois serpents de deux coups,
Une DARNE , la queue et la tête.
L'insecte sautillant, cherche à se réunir,
Mais il ne put y parvenir.
Il est bon d'être charitable,
Mais envers qui ? C'est là le point.
Quant aux DEGUEULASSES , il n'en est point
Qui ne meure enfin misérable.
J'ai remplacé huit mots de cette fable
Mots à ma façon !
Nombre de tirets = nombre de lettres
A vous de me dire ce que j'ai bien pu écrire...
A l'aminaute qui bouchera le tout
Le lot mis en jeu remportera !
Donnez vos mots par numéro SVP, merci...
Go, ça va chauffer, bonne chance, JB
THE END et bravo à JAZZY
Merci tout l'monde....
Prochain jeu une floue t'es mi-février, promis !