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Pour la communauté les Croqueurs de Mots
Les Cabardouche à la barre n°199
Thème du lundi/défi :
"Vous avez trouvé une liste de courses qui traînait
dans un chariot, faites parler cette personne qui a pu écrire cette liste..."
Le pense-bête...
Tête de linotte
Se doit de prendre des notes
Et si pas de jambe en plus
Elle se passera de laitue...
Ah la corvée du caddie
Quand revient le lundi
Que faire à becqueter, pas facile
Pour sa tribu, difficile... !
L'un voeu ceci
L'autre voeu cela,
L'un pas ceci
L'autre pas cela...
Qui a dit que mère au foyer
C'est pas un vrai métier...
Qu'il me le dise en face, s'il ose
Moi je l'envoie sur les roses !
Alors en gros... du « pain »
Penser baguette !!
1 poulet, moyen, industriel c'est toujours le cas !
Sardines, en boîte et à la tomate SVP !
2 laits, en deumi, poil au pis...
4 courgettes et... 1 poivron
Vert ou... allez rouge !
1 pot de crème, moyen, nan, là un bon gros !
Euh... ah oui des oeufs, une grosse douzaine...
Crème de marron, 1 gros pot, sans hésiter mon pote !
Du papier Q... non, alu, oui !
A pleurer 3, aïe 1, échalote... 0 !
Rajouter Félix parmi nous, qui à rien d'autre ne plie
J'ai beau le haranguer, croquette au saumon !
Pour le reste, on verra sur place, les promotions...
Aaah oui du beurre, salé, bon...
Poil à l'addition !
jill bill
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Le petit jeu de lettres du dimanche chez Marianne
Règlement à voir chez elle ICI
AAAEEIIUUBDLQRRT = Triquebalarideau
Si j'osais avec Josée !
Triquebalarideau
Tu vois l'tableau !!!
Non, ah comment te traduire... !?
Adapte de la bricole «utile» dès que en balade
Il lui faut son triquemachinchose
(Comme ma belle-mère Marie-Âne )
Léchant toutes les vitrines pour se faire !
Hier... du briquet jetable...
Accumulatrice née, elle s'y brûle,
Tu parles d'une maladie, d'une manie
Dont elle ne fait son deuil
A lui donner la trique derrière le rideau
Si j'osais, à ma Josée, ma terrible moitié !
Fichu colis de colifichets
Commandé aussi sur le net...
Soupir, bonjour l'invasion sous mon toit
Un jour et ça ne tardera plus,
J'abdiquerai, tchao ou
Je vais me changer en tueur, liquidateur, et me tirer !
J'ai un bel alibi le "marabout"
Hop expédiée à la rubrique nécrologie, du balai,
Adieu Berthe et moi heureux au logis !
Ah si elle pouvait tomber malade
Il me tarde qu'elle soit alitée
Ne fut-ce qu'une semaine, une laide grippe, idéale
Un peu de quiétude, juste auprès de mon arbre...
Trop beau pour être vrai me rit Georges au nez
Bradeur de triquebalarideau aux puces !
Moi, râleur, belle-maman, MOA... !?
Ben oui comme beau-papa !
jill bill
Eh si, elle collectionne aussi les cochons, elle a tous les vices...
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Pauvre Jo...
Pris au piège
Sur la toile...
Harcelé par un corbeau
Pseudo « Araignée »
Il s'amusait de Jo
Avec sa langue de vipère
Le torturant sur le net.
Pris au piègeSur la toile...
Harcelé avec du faux
S'en délectait l'Araignée
Pauvre Jo
En proie à ce mortifère
Et ses coups de baïonnette.
Pris au piège
Sur la toile...
Pantin de carton
Poupée vaudou,
Pauvre Jo
L'objet, le jouet
De l'Araignée humaine.
Pris au piège
Sur la toile...
A hurler tel un démon
A en devenir fou
Pauvre Jo
Un soir, enjambant un parapet,
Se noya dans la Seine...
jill bill
Pour un jeu/défi chez Mil et Une
Illustration en imposé, mot, facultatif.
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Les amoureux du dimanche...
Alphonse aimait emmener la Martine au lac, la petite évasion dominicale sans même louer une barque. Près de ses flots, sur le rivage sa chérie et lui, le temps suspendait son vol et sous la brise parfumée, ils déjeunaient en paix, de peu cher. Parfois il se prenait à tailler un roseau en flûte pendant qu'à la coupe elle sirotait son vin de coteau, le regard bleu dans le vague.
Alphonse aimait la Martine, la Martine aimait le lac où ils coulaient quelques douces heures, entre le printemps et l'automne, lui laissant tomber des mots de Lamartine.
Ô temps, ô lac...
Les plus beaux de nos jours...
Oublieux du reste
Quand le métier d'artiste rame
Et que vogue la galère...
Alphonse, comédien, avec et sans cachet, à vivre alors au crochet.
La Martine, pharmacienne, dedans à plein temps.
Entre chien et loup ils pliaient bagages pour reprendre le cours de leur vie.
Un au revoir, un moment à se retenir, puis des silhouettes qui s'effacent, sans trace, chacune de leur côté.
Père ne voulant pas d'un Alphonse pour sa Martine, mère non plus !
A un saltimbanque, nuage au tableau, on préfère un banquier.
En attendant, ils fermaient les yeux en lui ouvrant la porte le dimanche soir...
jill bill
Photo de Marine DPour l'Herbier de Poésie
Piloté par Adamante
Sur une illustration de Marine D
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Or jaune des cages
don exploité par l'homme
Canari chanteur
Chant de l'esclave
monte du champ de coton
Noir contre blanc
Réveil champêtre
le coq donne de la voix
Son cocorico
Chante la cigale
bien insouciante de l'hiver
Toc toc toc toc toc
La fourmi ouvre
sort de sa bouche pleine
« Danchez maintenant »
La chanteuse gantée
prisonnière d'un peintre fou
amoureux
Salle de bains
en guise d'Olympia
Se faire mousser
Profession chanteur
les affaires tournent bien
Même DCD
jill bill
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