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Par jill bill le 21 Mars 2020 à 11:00
Corona à virer....
Se ficher
Ou faire abstraction de...
User de pofigisme !
Un mental au plus bas
Avec ce qui nous tombe de haut
Quelle attitude adopter, parapluie
Ou mains dans les poches
Quand tout s'effiloche
A l'heure d'une pandémie
Qui doit bien avoir un défaut
Un talon d'Achille, va...
Façon ancestrale
Prenons-là à la Russe
Verre de Vodka bu d'un trait
Et le briser prestement
Violemment
D'un geste rageur, ouais,
Sans que l'homme eusse
Jamais, perdu le moral...
Etre plus fort
Que l'ennemi invisible
Le terrasser à mort
En faire notre cible...
Faire fi de nos angoisses
Trouver la dague, le poison on s'efforce,
Et priez mortels dans les paroisses
Croire en l'Union fait la Force...
« Psssssst... !!! Allez donc chez Panoramix, le druide gaulois
Sa potion magique fait des miracles, ma foi !
Oui oui oui, même pour les romains,
Une fois n'est pas coutume... !
Certes il en faudra en volume
Mais rien de surhumain... ! »
Ah si tout était aussi simple... soupir !
jill bill
Pour l'Atelier d'Ecriture Mil et Une
Un texte avec une image en imposé, mot, facultatif
33 commentaires -
Par jill bill le 21 Mars 2020 à 00:05
Pour le Nid des Mots chez ABC
Thème du mois de mars 2020
"Le printemps arrive
l'hiver n'a pas dit son dernier mot
mais le printemps n'a pas de frontière"
Entre toi et moi...
Tu veux ma place monsieur Printemps
Ah, tu me pousses vers la sortie
Méfie-toi, si j'ai l'air d'un vieil endormi
Je te réserve quelques agacements...
Neige, gelée, froidure
A nourrir encore la mésange bleue
A brûler sur la ramure
La fleur du fruitier déjà vigoureux...
Tu veux que je lève le bivouac
Je me suis fait trop doux être
Comme une invitation à passer la main,
Tes bulbes explosent ici et là...
Saches une chose va
Moi sieur Hiver peux mordre encore demain
A te faire regretter le nez à la fenêtre
Mon haleine givrée comme une claque...
Printemps galant
A faire la cour en vert
A la ronde
Remets une bûche dans l'âtre
Bellâtre
Que trop vite l'oiseau ne ponde
Qu'il ravale son concert
Et toi sur la comète tes plans...
jill bill
22 commentaires -
Par jill bill le 20 Mars 2020 à 10:00
Sans cri, sans rage...
Printemps, été, automne, hiver
Du rose tendre au noir nuit
Sans appui, avec bâton
Nous traversons l'existence
D'aube en aube
Avec ses joies, avec ses peines
Avec ses rires, avec ses larmes
De l'arbre vert à l'arbre nu
Que nous sommes et devenons
Nous les humains
De chair et de sang
Coeur
Façonné de mille émotions
Dans la richesse comme dans le mésaise
Dans la santé comme dans les plaies ;
La vie ne vaut rien
Mais rien ne vaut la vie
On s'y accroche
Comme Pierrot sur la Lune
Rêveur
Devant un arc-en-ciel
Un flocon de neige
Une brise douce heure
Une abeille libre d'aimer toutes les fleurettes
Un cygne fidèle
Une chenille, tantôt papillon...
Comme Narcisse
Trouvons-nous beaux
Ayons confiance
Marchons sur l'eau, marchons sur l'eau
Si la jeunesse donne des ailes
La vieillesse a le savoir apprécier...
jill bill
"Deux femmes sur le rivage" 1898 -gravure sur bois - coll.privée-
Issue du livre "Edvard Munch ou l'anti cri" Ed. Pinacothèque de ParisPour l'Herbier de Poésie
Piloté par Adamante
D'après une image en imposé
26 commentaires -
Par jill bill le 20 Mars 2020 à 00:05
Coronavirus
chavire notre quotidien
La une du journal
Le confinement
plus qu'à cuisiner chez soi
Confit de canard
Faire tel le matou
mater le merle par la vitre
Libre sur la branche
Avec vue sur rue
la vie du voisin d'en face
Et vice versa
Cloîtré chez soi
foyer épidémique oblige
Un temps de moine
Sortie sur balcon
l'heure est à l'abstinence
Covid voyageur
Echec au virus
faire une partie de dames
avec mon homme
Ville fantôme
le pigeon tourne en rond
Où casser la graine...
Gens de la cloche
sans toit ni feu ni regard
Six sous et soucis
jill bill
Ph. Geluck
21 commentaires -
Par jill bill le 19 Mars 2020 à 00:05
Pour Plume de Poète chez Evy
Un texte ayant pour thème : « L'Arbre »
Avec dix mots en imposé
« Clairière, noblesse, rugueuse, attaché, vieux
rêvasser, bruissement, chant, sentiment, temps »
Réincarnation...
Croyez-vous en la réincarnation... !?
Oui, non, peut-être...
Attachés que nous sommes à notre être
Nous les gens
Même hors du temps,
C'est clairière c'était bel et bien un bûcheron !
Un rude homme des bois, sans sentiment, de belle taille,
Que même le loup craignait
Employé par une noblesse
Pour entretenir son domaine de chasse
Mais à ne pas en rêvasser la nuit... !
Dame ! Il en abattait du travail
A s'en plaindre jamais
Comme son ânesse
Porteuse de fagots sans qu'ils ne retombassent
Malgré l'équilibre précaire pardi !!
Main rugueuse, velus les deux bras
Une gueule comme pas deux
La hache moyenâgeuse, guerrière,
A décapiter plus que de la branche,
Si tu vois c'que j'veux dire Blanche...
A envoyer au cimetière
Sans concession, un gueux,
Un roi, une sorcière, en cuisine un verrat !
Une nuit sans lune, il est mort vieux...
On l'entend encore siffloter,
Certains jours le chant des 7 nains,
Dans le bruissement des feuilles en été
Prenant la pose pour les curieux urbains...
jill bill
http://lusile17.centerblog.net
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