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L'arbre au pendu...
L'arbre au pendu...
La guerre
Un cauchemar sans fin
La guerre
Ses morts et ses faims
La guerre
Ses maux
La guerre
Sans mot...
En quarante mon père eut 17 ans
Un frère aîné, une mère veuve, un grand chien...
La guerre s'installa, durablement,
Quand la nourriture vint à manquer
Le chien fut bouche de trop dame... !
Déjà que pour les gens
A table on ne mange plus à sa faim
On vivote tristement
Il a fallu sacrifier
« Jacky » la mort dans l'âme...
Alors cet arbre au pendu
Triste anecdote de guerre
Raconté maintes fois par mon père
Je l'ai détesté tant et plus...
C'était un arbre ordinaire, un prunier,
Planté au fond du jardin de grand-mère
Qui donnait ses fruits volontiers
Avant la fin de l'été, fruits de caractère...
Je m'en rappelle leur teinte
Jaune orangé comme lampion
Sur une tombe, une vie éteinte
Par la force des choses, affliction...
L'arbre au pendu
Sa corde, un corps qui s'y balance
Même celui d'un pauvre chien
Je n'ai jamais oublié cette histoire...
L'arbre au pendu
Inélégance
Forcée par ce temps hitlérien
Je n'ai mangé de ce fruit gamine, en sa mémoire...
jill bill
Pour le café/thé de novembre chez Brigitte/écureuilbleu
Thème, au pied de mon arbre
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Commentaires
je te comprends, c'est très triste.
J'avais pas remarqué le "Pierrot" sur la photo du billet de lundi dernier! bravo.
bonne soirée Jill
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Lundi 2 Décembre 2019 à 18:59
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C'est une " anecdote " terrible, douloureuse même pour ceux (comme toi ) qui ne sont pas directement concernés ...
Ce qui se transmet dans une famille est parfois un douloureux souvenir ...
Bises, Fabienne.
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Lundi 2 Décembre 2019 à 16:09
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triste histoire Jill
oui j imagine la douleur d être obligé de sacrifier le chien de la famille
les guerres laissent des traces dans les souvenirs
bonne journée pour toi
bises
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Lundi 2 Décembre 2019 à 12:49
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Oh que c'est triste Jill, j'imagine aisément que ce souvenir raconté par ton papa devait vraiment faire mal et qu'il ne t'a jamais quittée, surtout avec en plus la photo de ce pauvre chien victime de la guerre. Pour le prunier j'aurais fait de même je n'aurais pas touché un seul de ses fruits .
Bonne journée
Bises
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Lundi 2 Décembre 2019 à 12:48
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vraiment un drame, etre obligé de pendre son chien, ça parait inconcevable de nos jours, mais quand on est tres malheureux tout est possible, j'ai vécu cette période, mais nous n'avons pas été obligé de tuer notre chien , c'est terrible ton histoire chere Jill , bonne journee bises
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Lundi 2 Décembre 2019 à 11:19
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Bonjour Jill !
Poème poignant !
Une partie de vécu ?
Bonne journée !
Pierre
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Lundi 2 Décembre 2019 à 09:48
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Bonjour Fabienne. C'est une très belle histoire, très émouvante. Mes parents ont vécu la guerre et ses privations, surtout ma mère. Parfois elle nous en parlait : 8 enfants dans une maison sans confort... Bonne journée et bisous
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Lundi 2 Décembre 2019 à 08:49
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35MeMeYoYoLundi 2 Décembre 2019 à 08:3932MamazertyLundi 2 Décembre 2019 à 04:17Du vécu mais, comme c'est une triste histoire, Jill ! J'aurais fait exactement comme toi de ce fruit, je n'aurais pas mangé non plus ! La photo pour te la remémorer : cela fait partie de l'histoire ; de ton histoire, la tienne ! Bonne semaine et bon mois de décembre ! Bises♥
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Lundi 2 Décembre 2019 à 07:43
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29JamadrouLundi 2 Décembre 2019 à 02:53Bien triste histoire Jill qui a du hanter tes nuits de jeunesse
Des prunes impossible à avaler!
Bonne fin de nuit
Bise-
Lundi 2 Décembre 2019 à 07:41
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Emouvant !!!...
Merci... hélas, un épisode de vie pas des plus gais !