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Les déracinés...
Les déracinés...
P'tit oiseau, malheureux,
S'est envolé par vent mauvais
De son pays, endolori,
Non par choix...L'exil, par contrainte
L'exil, pour revivre libre,
Mais une patrie
Ca reste chevillé au corps
Au coeur
A l'âme
A l'esprit
A l'accent...Et si au pays
On a oublié le p'tit oiseau
Devenu grand
Sur le sol de l'oncle Sam
Le p'tit oiseau libre
Reste prisonnier de la branche
Qui l'a vu naître
Et en rêve, rêve tel un Brassens
Qui l'a quitté des yeux...jill bill
Pour l'Herbier de Poésie à voir chez Adamante
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Commentaires
Bonjour Jill,
j'avais trouvé très beau cette chanson accompagnée du petit oiseau mimé. Et je trouve que tes mots l'accompagnent merveilleusement. C'est très émouvant. Le thème du déracinement n'était pas facile. Bravo
Bises
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Mardi 14 Mars 2017 à 08:19
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Bravo Jill une belle façon de parler de ses déracinés et j'ai bien aimé aussi le commentaire de Fabrice .
Bonne soirée
Bisous
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Vendredi 10 Mars 2017 à 20:04
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OH ! comme je les comprends ces peuples déracinés , ils perdent tout ,
comme nous avons tous perdu en 1962 pour arriver dans une France qui
ne nous voulait pas et rejetait les pieds noir , alors partir pour partir nous
sommes parti très loin ..Maintenant que les Français soient pour ou contre , la France ce prépare a accueillir des millions de sans abri ..Les Français vont se serrer un peu la ceinture pour faire de la place ..Vive la France ..-
Vendredi 10 Mars 2017 à 20:01
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Merci Jill pour ce partage poétique , émouvant, touchant et avec de l'amour ....
Bisous Jill ......
Thérèse
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Vendredi 10 Mars 2017 à 16:56
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C'est tellement touchant, merci pour ces mots. L'exil est un état avant d'être un fait, rien ne peut effacer l'arrachement à une terre, un milieu, une famille. C'est triste mais la vie est ainsi faite. Bises!
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Vendredi 10 Mars 2017 à 15:31
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pauvre petit oiseau- il aura son pays dans son cœur-
faisons lui bon accueil ! c'est pas facile pour lui-
une belle participation- Bisous--
Vendredi 10 Mars 2017 à 15:31
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47mamazertyVendredi 10 Mars 2017 à 13:39Bonjour Jill,
Je suis tellement sensible à cette idée-là, celle qui consiste à replacer les choses dans leur réalité : on aime toujours son pays, sa patrie, mais quand le ciel y est noir, quand le ciel menace de s'y écrouler, quand la vie n'y est plus possible, et s'il reste encore un peu de force et d'espoir, on s'en va pour du mieux ailleurs. Car oui, c'est toujours mieux ailleurs quand on est dans la guerre ou la misère. Il y a forcément des "loups" parmi ceux qui frappent à nos portes, mais pour moi, ça ne justifie pas qu'on se méfie à ce point, et qu'on mette tout le monde dans le même sac, en niant la détresse psychologique de l'écrasante majorité de ces exilés forcés. Aujourd'hui, ce sont eux, demain, ce seront peut-être nos enfants, nos petits-enfants, qui auront besoin de s'exiler. On ne sait jamais ce qu'il peut arriver...
BISES
FP
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Vendredi 10 Mars 2017 à 12:57
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Ceci est un copié-collé
Bonjour les amis,
Un petit mot pour vous dire que je ne vous abandonne pas. Je passe lire vos billets même si je ne laisse pas de commentaire. Toujours très occupée par la paperasse et les dossiers CARSAT, MDPH, APA et maintenant A2GR. Zeus n’a pas épargné la Bretagne et lundi dernier, dans ma campagne bretonne, j’ai revécu les souvenirs de Lothar en décembre 1999 quand j’habitais encore dans les Yvelines. Des dégâts mineurs sur le portail électrique, quelques pièces se sont fait la malle, le châtaigner a tenu le coup, alors que dans le village, quelques arbres ont été déracinés, tout comme certaines toitures qui ont perdu quelques ardoises ou plaques de tôles. Impressionnant en terre, même si je suis une habituée des tempêtes sur mon île. Le fort coup de vent à l’île de BATZ était passé la veille.
Je continue à écrire la suite des aventures de Meg, l’inspiration revenant doucement.
A bientôt et profitez du beau temps qui ce matin tente une belle percée.
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Vendredi 10 Mars 2017 à 10:08
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Exil, déracinement et nostalgie... Tout un poème!
Eh oui Mansfield ça donne de quoi écrire et causer !