Lettres pour un mot mystère n°30

Chez Lilousoleil 

Règlement à voir chez elle ICI

AAAECDGNRR = s'Acagnarder

(Verbe, vivre dans l'oisiveté)

L'acagnardeur...

Les portes du pénitencier un jour etc...

Tu connais la chanson hein Tanguy... !!!

S'acagnarder dans une existence obscure,

C'est quoi ton agenda.... Arracher le sac des vieilles,

T'appelles ça un p'tit boulot mon fils... !?

Et que dire de tes copains,

James Dean, ce blouson noir, le pire... j'peux pas l'mettre en cadre !

Et ne réponds rien, surtout... !

Ooooh, fous-moi la paix m'an...

Crâne va !

Parce que si ton père était encore de c'monde, tu en aurais pris pour ton grade !

Mon vieux, ce garde-barrière et tueur de canard le dimanche, un carnage, façon Lamoureux,

Tu parles d'une p'tite vie, piquette et mobylette !

Ton père, brave homme, n'a jamais rien piqué fils !!!!

Et range ta chambre crade et aère, ça pue la gauloise, ça m'agace !

Garance est anglaise m'an, gnagnagnagna...

Demain j'crèverai l'écran comme Delon, dans la piscine...

Mouais, et ta nana une surdouée de la moussaka... ?

Musica m'an !!

Apprends d'abord à nager, mon pauf' Tanguy !

Où tu vas encore-lààààà, hein... !?

J'ai un rencard avec mon pote Renaud...

Ok, va donc perfectionner ton argot, en Séchan bien les cours

A payer une tourné d'enfer chez Paulette...

Pendant que j'trime chez une gonzesse pleine aux as !

Eeeeh m'an, laisse béton tu veux !

Pense au pain au moins, espèce d'acagnardeur !

Et de grâce ne joue pas les Cerdan en route, toujours à t'battre...

J'te ramène ça en Porsche Carrera, "empruntée" ! 

TANGUY !!!

J'plaisante m'an, j'plaisante !

jill bill

ARitz, dessinatrice au fusain, pastel sec, etc...

Peau couleur de la nuit...

Mains blanches mais noir dessein

L'histoire encore s'en souvient

D'une Allemagne nazi

Entraînant son pays

Dans la guerre avec l'autre

La haine de l'autre...

Main noire, sous le joug colonial

Main noire, esclave

Bipède qualifié de primate

Homme singe d'Afrique

Homme noir sur fond blanc

Ce blanc qui ne l'est, pas tout blanc... !

Je suis de la race noire, et alors...

Nos femmes d'ébène sont belles

Pareils nos chants, et nos danses, et nos poètes...

« Femme nue, femme noire

Femme nue, femme sombre

Je chante ta beauté... » (Sédar Senghor)

Homme noir, femme noire

Affiche ce que tu es avec fierté

Un être humain semblable à tous,

Même si tu luttes encore et toujours

Contre le racisme, qui humilie, qui rejette, qui tue...

jill bill

Pour l'Atelier d'Ecriture Mil et Une

Illustration en imposé, mot, facultatif

... je vous dis à la revoyure la blogosphère
Et à se relire dès que ma santé le permettra,
Et ma plume le besoin de se défouler...

Mon blog sera en mode pointillés ! Quelques articles programmés en mon absence...

Ma valise est prête, mon taxi aussi...
Ma chambre est retenue pour ce 3 juillet au matin...
Ensuite la salle d'op' !
Quelques jours en clinique et retour maison...
Puis, + ou - 6 semaines de rééducation, oui tout de même !

 Alors, @+ les aminautes,
Restez prudents côté virus, on en a pas fini avec la bête !

Amicales pensées de jill bill alias m'dame JB

 Tchin, tchin à l'été 2020 malgré tout et à la bonne nôtre...

Il pleut il mouille
la grenouille est aux anges
             Pas Robert le Diable (papillon)

En goutte à goutte
pleurent de chétifs nuages
Jaunisse de l'herbe

Météo yoyo
se joue de nos états d'âme 
au fil des saisons

Ciel bleu blé blond
la moisson avance bien mais
S'avance un orage...

Prévoir en valise
p'tite laine par temps de chien
Mon angora

Soleil garanti
à l'agence de voyage
Séjour à prix d'or

Un été pourri
à manger des escargots
Aïe pour eux

Vague de chaleur
déferlante humaine à l'eau
Ô bonne mer !

Une tente un pré
temps comme vache qui pisse
Nuit sans étoile

jill bill

Pour Plume de Poète chez Evy

Ecrire un texte avec dix mots en imposés

« Combler, arbre, rêver, approcher, perdre

infini, tête, tracer, balançoire, paysage »

Sur le thème : « Rencontre »

L'inconnue de la foire...

Une demoiselle sur une balançoire

Se balançait un dimanche à la foire

Elle était belle et l'on pouvait voir

Ses jambes blanches sous son jupon noir...

Ainsi parlait un grand-père

De sa rencontre avec cette inconnue

A en perdre la tête à l'infini tant elle était jolie, si jolie,

Qu'il rêva de l'épouser...

Il traçait pour deux leur chemin de vie

Bâtissant une chaumière dans un agréable paysage,

Un jardin, des arbres, des fleurs,

Une balançoire, qui la comblerait...

Comment l'approcher

Elle qui se balançait, balançait sans arrêt...

Si elle en descendait, oser lui proposer

Un tour sur les chevaux de bois,

Un passage à la loterie Monique,

Une barbe à papa...

Mais hochant la tête dans un non

Elle repartit de plus belle se balancer, se balancer...

Ô... et alors grand-père... !?

J'ai épousé ta grand-mère Paulette...

Celle qui aimait le music-hall et Yves Montand !

jill bill

  Gazette littéraire