L éon, léon, le paon fait la sienne A dmiré pour son éventail en ravenala...
G are à la concurrence, Léon, Léon R egarde la géante, cette roue de vélo, A vec ses petites cages N acelles pour un tour dans les airs D e la montgolfière en mode yoyo E t te voilà délaissé, Léon, Léon...
R oue des hommes, terre à terre O bjet de leur frustration, l'Aile U sent alors de stratégie E t arrivent à leur faim, voler !
M atraque l'effet O h le voilà tout estourbi I ncapable de s'envoler, N aufragé sur le seuil... E mporté à bout de bras Aretrouvé ses esprits U ne deux, reparti vers les cieux...
Entre femmes et enfants Et Médor, en mendiant Un goûter à l'extérieur Un quatre heures Au quatre quarts Et au flan de tante Victoire, On interrompt devoirs et cerceau A l'ombre du bouleau... Les hommes, tablée première, Laissant cadavres de bière Sont repartis à la vigne Que septembre assigne, Il fait encore doux Paisible, au jardin des Ledoux, Tout y est gentillet Fillettes et garçonnets Sages comme des images Sans jalousie ni chamaillage Savourent la pause sucrée Au banc autre que d'écolier... Une blanche poulette Repassera pour les miettes !
jill bill à lundi les aminautes...
Carl Larsson
Pour un jeu/défi chezMiletune Illustration et mot en imposé
Après l'Atelier de Mijoty La Boîte à Rêves La Marguerite des Possibles LE MARIAGE pour les Anthologies Ephémères (Page 265)
Le cousin jaloux...
La belle affaire Tous applaudissent Du benjamin au grand-père Moi je suis au supplice... Ils se sont enchaînés L'un à l'autre sous contrat Elle va le regretter ME regretter la Maria En préférant le préfet à l'allure hautaine A son cousin des halles Lui en costume dimanche et s'maine Moi aux mains sales... Dans ma barbe je cache ma joie Maria... A ta lune de miel Avec ton bourgeois Moi je cuverai mon fiel ! La belle affaire Tous applaudissent Et lèvent leur verre Au discours du vieil Aloïs La bouche encore pleine Du gâteau des mariés Et sa Madeleine Qui le mange du regard, té ! Cousine j'ai le mal d'amour Qui me tenaille A cette table d'un beau jour Celui de tes épousailles... Ah si du poison j'avais Ou une dague sous ma blouse Une veuve de toi je ferais Plutôt que de te voir son épouse ! « Martial prends ton accordéon !!» Me lance la mère-grand Fais-nous danser crénom Sur l'air du p'tit vin blanc... Ah la scélérate La faire valser au bout de mes doigts Dans les bras de ce technocrate Me cloue sur la croix...
En bout de table Martial trouve la compagnie de Lentille Rose, photographe de son état, qui s'accorde une pause... elle qui prend celle des autres de poses !
« Je me présente, Martial... et vous c'est... ? -Rose, Rose Lentille ! Photographe. -Enchanté Madame... -Mademoiselle ! -Oh !... Pardon... -Y a pas de mal Monsieur... -Votre visage, Rose, me dit quelque chose... L'année dernière, au mariage... De mon commis boucher, Désiré Lambru... ? -Mais oui, en effet ! -Il avait tenu à découper le pièce montée, Quel massacre... ! Mise en morceaux Comme un quartier de bidoche... -Je m'en souviens, Il y en avait sur les murs, une force de la nature ! -Ah la boucherie lui va comme un gant ! Ma tête à couper, il ira loin Un de ces quatre il aura son commerce ! -Sans doute oui... -La belle-mère a failli en mourir En le voyant clore en forme le repas ! -Ah pour une surprise... -Vous l'avez mise sur prise au moins ? -Oui tout comme leur valse La mariée si mâle menée... King Kong eut été plus délicat ! -C'est vrai, mais c'est un brave type... J'ai hâte d'être au premier baptême, Revoir la tête de l'abbé Cassine Quand Désiré allergique à la calotte Eternuera à déclouer un Christ en croix ! -Ici on s'ennuie bien un peu Le marié n'est pas un garçon boucher... »
Vingt-trois heures trente... Je frappe au numéro un J'demande mam'zelle Angèle La concierge me répond Mais qu'elle métier fait-elle... ? Elle fait des pantalons, des jupes Et des jupons Et des boutons d'flanelle Elle fait des pantalons, des jupes Et des jupons Et des bonnets d'coton... ! Je ne connais pas ce genre de métier Allez donc voir à côté... !!
Minuit moins le quart... Je frappe au numéro deux J'demande mam'zelle Angèle Ciel, son mari répond Reluquant par l'oeilleton : « C'est le gars du molleton C'lui à la tête de con L'bon dieu sans confession On n'donnerait pas crénom ! »
M'sieur Martin... Ouvrez, ouvrez, ouvrez-moi Au douze coups je me transformerai En chauve-souris, Celle de Jean-Marie, Si jamais Mes caleçons à pois Me restaient dans la main... !
jill bill
La boîte verte
Pour un défi/jeu chezMiletune Illustration etmoten imposé