Tels des flambeaux éteints S'embrasant au feu D'un soleil couchant, Ku Klux Klan nocturne Cérémonie macabre Sous la noirceur des cieux...
Il est des nuits Où le hibou Reste au creux de l'arbre La grenouille Au fond de la mare Le mulot Sous terre Le fantôme Au château La bigote Au fond du lit...
Il est des nuits Qui lèvent Des armées de roseaux; Il est de nuits Dans les marais Où l'oeil du diable Ordonne on ne sait quoi...
Jeunes mariés, budget à limite, Pour meubler son cocon Bras dessus, bras dessous, on va Chez le zigue suédois Quand pas trop con Pour le meuble en kit... !
Après les frites boulettes Au tarif sans concurrence Chez soi on se lance Dans le montage, au ras de la moquette... Monsieur dirige la manœuvre Madame s'exécute, façon islamique, A la main-d'oeuvre, Chaque couple a sa technique !
Et arrivent les premiers maux Les premiers mots Du style ; Elle :« T'es sûr ! »... Il « Ben oui, c'est écrit blanc sur noir ! » Elle : « Bizarre ! » Et de fil en aiguille, oh hisse, Enfin de vis en tournevis De tasse de café En tasse de café La bibliothèque En faux bois de teck Ressemble à un cercueil... Mais... C'est un cercueil !!!
Allô, Ik et Ah... ? Ah, y a comme un hic, crénom... Passez-moi Le sieur Gaston Lagafsson !!
jill bill
Philippa Rice
Pour un jeu/défi chez Miletune Illustration et mot en imposé
Il était une fois Trois petits lapins Qui vivaient si pauvrement, allons bon, Que leur maman leur dit un jour « Ah mes petits amours Je vous demande pardon Mais en notre jardin Il n'y plus rien à ronger ma foin, foi !! »
« Partez ailleurs mes chers Vous trouverez bien un lopin Et quelques cachettes Même dans la ville, Faites attention aux automobiles Aux gens, voire à la belette Mes tendres lapins Que doit abandonner mon coeur de mère... »
A poil, sans baluchon, Larme aux yeux Oreille basse, ils obéirent Et dans un parc citadin Loin de leur petit jardin En paix ils grossirent, grossirent Sans peur du fusil, grand dieu Et du pâté maison... !?
Merci à la ville Civéalabière Bonne âme charitable Jamais sur une table D'eux on ne fera ripaille, foi de maire !!!
La mer Il en était amer Jamais vue, la mer, Elle était loin, la mer Pour des ouvriers Pas bien aisés, Un coûteux séjour Même un jour Alors la mer, il l'imaginait, La rêvait De haut de son âge Dans un coquillage Collé à l'oreille Pays des merveilles, Du père Noël faveur Ce voisin bourlingueur... Closes les paupières P'tit Pierre S'y voyait, courant en zigzag, Nus pieds dans la vague... La mer Il en était amer Jamais vue, la mer, Elle était loin, la mer Qu'elle lui répétait sa mère...
De vieilles gens Au goutte à goutte Une pauvre plante, bon an, mal an, Au goutte à goutte, Un tic tac de pendule Qui ronronne, Le chat Bidule Est mort, y a plus personne Qu'eux, soupir, Dans cette maison A braire, triste à mourir Telle une rengaine de chanson...
Et s'écoule le temps De nouvelles en nouvelles De regards par la fenêtre sur rue... « B'jour m'dame Durant, C't'été qu'elle est belle Vot' récolte de haricots, cré vin dju ! »
Et les voisins d'en face L'esprit dans l'ouvrage Sérieux comme deux papes Que rien ne handicape Poursuivent l'équeutage Jamais très loquaces...
Un Cerf, à la PROVIDENCE d'une Vigne fort haute Et telle qu'on en DENICHE en de certains climats, S'étant mis à couvert et sauvé du FUSIL. Les Veneurs pour ce coup croyaient leurs chiens en faute. Ils les rappellent donc. Le BESTIAU hors de danger Broute sa bienfaitrice AVANIE extrême ! On l'entend, on retourne, on le fait déloger, Il vient mourir en ce REPLI même. J'ai mérité, dit-il, ce juste châtiment : Profitez-en, ingrats. Il tombe en ce moment. La Meute en fait CHARPIE. Il lui fut inutile De pleurer aux Veneurs à sa mort arrivés. Vraie ETIQUETTE de ceux qui profanent l'asile Qui les a conservés.
Jean de la Fontaine
J'ai remplacé huit mots dans cette fable Mots à ma façon !! Nombre de tirets égal nombre de lettres ! A vous de me dire ce que j'ai bien pu écrire... Donner les mots en les numérotant SVP, merci ! A la personne qui bouchera le tout Le colis mis en jeu sera pour elle !
Go ! Ca va chauffer, bonne chance !
jill bill
The end !
Bravo à Jazzy et merci à toutes ! Un beau "combat" !
La vie les a fait naître Par paire, identiques... C'est par une fenêtre Que dans la même tunique Faux léopard De chez Kiabi Qu'on peut les voir Attablées le midi A la « Bonne Heure » Bistrot à la française Sourire ravageur Rouge à lèvre fraise Sac à main rose panthère Perruque de carnaval Vedettes à leur manière Dans leur quartier viscéral... Apéritif et menu à la carte Milk-shake ou banana split Avant qu'elles ne repartent Bras dessus bras dessous, pas bien vite, Pour leurs 4 murs peints De la rue du Congo Qui sur elles a déteint C'est juste un peu rigolo...
jill bill
Image Wikipédia
Pour un jeu/défi chez Miletune Illustration et mot en imposé
Il sombra Corps et biens Ce géant anglais Une nuit d'avril Remuant l'eau de l'Atlantique Et le monde entier, L'océan tel un boa Avalant sa proie, lentement Dans une complainte Crachant son écume, Bave de mourant... Des lambeaux à fleur de flots Flottant ça et là Au lever du jour, Vestiges d'un fascinant Qui avait ses faiblesses... Plus près de toi mon Dieu Joua l'orchestre, brave, Tandis que le titan s'enfonçait Cette nuit d'enfer...