Je mis le nez à une porte Timidement... L'exil est un ailleurs méconnu Méfiance, Même tout ensoleillé !
Là-bas à leur table Du poivre à éclipser le sel Du atchoum à faire glousser Le serveur à la voix de baryton... Manque de diplomatie Mais accueillant, sans jalousie... Allais-je me plaire à Cayenne ? Leur devise : « Le travail procure la richesse » Ne pas compter ses heures Sa sueur, son souffle Et l'on aura le beurre, l'argent du beurre, Plus le sourire de la crémière...
Je vis cela comme un bagne Plutôt qu'un Club Med...
J'ai refermé la porte, Qu'un autre bateau m'emporte !
Et leur plat de tapir boucané Pas ma tasse de thé !
jill bill
Photo/montageMiletune
Pour un défi/jeu chez Mil et Une Illustration et mots en imposé.
Les anthologies éphémères Une cinquième édition Hier en projet aujourd'hui sous projecteurs Un livre globe-trotter Confectionné par 113 bonnes volontés
Ami lecteur le but de cet ouvrage Récolter des fonds pour qu'un enfant alité Puisse réaliser son rêve, petit ou grand Car que sera demain pour lui... Dieu seul le sait !
Chers Aminautes En achetant ce livre pas comme les autres Pour une modique somme Grâce à Quichottine notre dévouée instigatrice Qui se donne sans compter, mais on compte sur vous hein, Vous ferez un don appréciable Les petits ruisseaux ne font-ils pas les grandes rivières !
La boulangère Perrette S'en allait à travers bois toute guillerette Apporter son pain et ses galettes A la reine Lisbeth Qui aimait organiser des fêtes...
Quelle cruche... Catastrophe ! Le loup se trompant d'histoire L'apostrophe... La prenant, sur son territoire, Pour la rouge capuche...
Personne à la rescousse Pas même un bandit qui détrousse...
Le loup n'en fit qu'une bouchée Comme de son pain... Mais que faisait monsieur de la Fontaine, crénom ? Aaaah il buvait... !! De quoi se moquer Des écrivains Quand ils ne gardent pas leurs « moutons » Comme il se devrait !
Sapristi... Refermons vite ce conte, malheureux, Sans esprit de vengeance Perrette chez les anges Livre des hosties pour petits creux M'a t'on dit...
Pour le petit jeu de lettres du dimanche chez Marianne Voir le règlement chez elle ICI
AEIUBGGNRR = Barguigner
Aimée, mais mais mais...
Le dimanche au village c'est marché, On va encore marcher et braire, j'te l'dis, Indécise et chiche à la fois Telle est ma bonne femme ! Elle barguigne et marchande en sus Tout du long du tréteau garni... Aigreur à l'estomac rien que d'y penser ! Elle veut le beurre et l'argent du lipide, Plus le sourire du crémier ! Eh oh toi... n'en profite pas hein... J'sens comme un béguin pour mon Aimée ! Elle va encore hésiter, hésiter, discutailler le bout d'gras, Entre un iguane ou un p'tit baigneur Une bague ou un burin Prendre de la graine ou un grain de folie, C'est le bagne avec ma grande bringue ! Rien n'est jamais acheté, enfin gagné... Bigre, toujours un regain d'hésitation Une barge j'te dis, Je vais encore prétexter que je dois uriner Pour aller m'en jeter un au bar du guigner, Elle me saoule ma brune pardi ! Le patron, rieur, ancien rubanier, Va encore me faire son paquet cadeau « Ah ton Aimée c'est une tue l'amour... » Ouais !! Remets-moi un Calva pour soigner mon calvaire !
Le rêve c'est quoi au juste songea Alice haute comme trois pommes... ? Le rêve c'est le contraire du cauchemar répondit son nounours !! Alice, nullement étonnée de voir parler son ours, renchérit... C'est quoi au juste un cauchemar mon Teddy... ? C'est un pays des non merveilles peuplé d'étranges choses, bestiaire monstrueux, ô ne tombe pas dedans, c'est, cauchemardesque ! Voilà pourquoi j'existe, pour veiller sur ton sommeil rose bonbon bienheureux. Je suis une fillette curieuse comme le dit monsieur Carroll, Emmène-moi, je saurai tous les apprivoiser ! Le fantôme noir comme le pélican à un oeil, Barbe Rouge, le diable gris, la raie jaune, la cigogne vautour, la main qui coupe les petits enfants en deux, cinq et sept morceaux ! NON ! Je ne peux pas, j'ai promis à tes parents de veiller sur tes nuits ! Je vais te raconter une belle histoire, tu veux bien... ? Bon, celle du Père Noël alors, j'ai envie d'un lapin blanc aux yeux framboise vêtu d'un pardessus avec une montre de grand-père...
Que ton rêve soit exaucé, ma jeune Alice.
jill bill
Aquarelle de MarHak
Pour l'Herbier de Poésie Pilotée par Adamante Sur une illustration imposée
A longueur de calendrier fulmine Le jardinier qui se désespère Verse des larmes de crocodile Sa femme Odile Se contentant en cuisine d'une misère, Vorace vermine...
L'ouche est bistrot des bestioles Le potager leur squatte, Vois les stigmates Qu'elles infligent, mon chou, aux scaroles !
Poigne de fer mon époux Un épouvantail s'impose Point un bon'homme, un voyou Pour que plus ils n'osent !
Ouiiii, bravo... Le jardinier se gratta la couenne Et chez le forgeron de l'endroit Point maladroit Contre quelques étrennes Commanda un Casimodo...
Un jardin Ne se met pas sous verrou Ni en panneau interdit... Odile est ravie, Adieu les malo'trous Dentellières des jardins...
Le légumiste heureux Ne se prend plus la tête Entre les pognes Tout à sa besogne Il récolte sans qu'on l'em'bête Des légumes fameux...
jill bill
JieM Bourrasseau
Pour un jeu/défi chez Mil et Une Illustration en imposé,mot, facultatif
Quand la nature est mauvaise Le paysan s'en remet à la fée Espérant un meilleur effet De ses pouvoirs, réalité ou foutaise... !?
Ma fille, prépare l'offrande Le miel de lavande Le pain, le fromage de chèvre Le pâté de lièvre Le cidre de pomme Je serai gentilhomme A bourse déliée Sans compter Puisque mes cierges n'y font rien Au diable l'église et ses saints ! Rajoute donc des baies, Dépose le panier là où tu sais !
Printemps, été, automne, hiver Faut voir le sieur Loiseaumon voisin Vrai paresseux, faux manchot Dur de la feuille à tout Un être à l'ombre pour tout Sans bon vouloir, affreux jojo Joue du verbe déraisonner, malin Bras d'honneur en réponse, aujourd'hui comme hier !
Pauvre madame Loiseau à se casser l'cul au logis Avec un haricot coco pareil Une nichée de sextuplés plus deux à nourrir... Ah pour la chose, sexe tu plais, il sait se raidir Point mou, toujours en éveil Et les allocs, ben toutes pissées au comptoir pardi !!
La famille Camptique baptisa sa fille Ane Ana Quel cinéma ! Pas une lumière, la pauvre d'esprit, Faite une nuit à la pinte, on se le demande... Ne réfléchit à rien ! N'a pas inventé l'ampoule dans la grotte, Un QI de peanut !! Sans compter son tique ! Ampute les ailes des mouches... Eh minute papillon ! Watt ? Même pas bonne pour l'usine de son d'avoine ! Bête à manger du foin ! Aaah tout, mais pas ça, on préfèrerait putain tiens... Devant le résultat décevant, adieu le piquet, Son am'père fit un noeud dans son phallus... Pas de frère, encore moins de soeur ! Au pays du pineau, c'est l'idiote du village. En plein jour elle confondit un minet Avec du lapin... ma pauvre cocotte va ! A la sainte Catherine, toujours vieille fille, Seul le bedeau Casimodo la trouve à son pied... Sa seule aisance, la manie du pinceau Tout y passe, sur l'autel de sa folie. Panique chez les Camptique Cuisine, salon, chambre à la Picasso... J'arrête les frais ici !!
Ana Camptique pas très re'luisante pardi !
jill bill
Ana, de pré ou de foin restera dans les annales...